tag:blogger.com,1999:blog-340633042024-03-13T19:00:50.376+01:00Musica solaUn regard acide et indépendant sur le spectacle vivant et le monde de la culture en général : opéra, musique classique et contemporaine, danse contemporaine, ballet classique. Parce que la culture, ce n'est pas qu'un loisir.Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.comBlogger399125tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-55260214565933399482014-10-13T09:00:00.000+02:002014-10-13T09:00:03.819+02:00Castor, Alphise et les autres – Paris fête RameauIl se trouve que mes pas m’ont conduit un peu plus intensément
que d’habitude, ces jours-ci, à Paris (et banlieue, comme on va le voir), ce
qui m’a permis de profiter non pas tant des cérémonies autour de l’anniversaire
de Rameau (ça, les cérémonies, vous savez…) que des concerts où, enfin, on peut
entendre sans avoir à patienter cent ans une partie non négligeable de son œuvre.
Le meilleur Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-67066432962615930652014-09-18T14:51:00.000+02:002014-09-18T14:51:04.050+02:00Bayreuth dernièreIl y a presque un an, j'avais fait part de mes doutes à propos de Bayreuth au moment même où je venais d'acheter mes places ; il y a un mois, le "grand jour" est arrivé, celui où je rentrais pour la première fois dans l'"enceinte sacrée" du Festspielhaus. Je suis venu, j'ai vu, je ne reviendrai plus.
Enfin... Ce genre d'affirmations péremptoires est naturellement destiné à être démenti parRameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com5tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-86199565093328108662014-09-10T09:00:00.000+02:002014-09-10T09:00:11.260+02:00Salzbourg 2014 (4) - Mes étoiles de concertUn seul message pour une vingtaine de concerts, c’est peu, surtout que (comme certains peinent visiblement à le comprendre) les concerts sont pour moi la raison essentielle de ma venue à Salzbourg, à côté d’une programmation lyrique qui est de toute façon faible depuis très longtemps (et qui a atteint cette année, il faut bien dire, un degré d’inexistence artistique assez inédit, Charlotte Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-79431865459451066972014-08-29T15:53:00.002+02:002014-08-29T15:53:25.627+02:00Salzbourg 2014 (3) - Opéra : Il Trovatore
Enfin, Il Trovatore,
LE spectacle lyrique du festival. Et LE spectacle qui entre le mieux dans ce que je disais l'autre jour du grand besoin d'un Karl Kraus pour le monde contemporain. Je n'ai pas fait absolument exprès d'y aller, mais que voulez-vous : il y avait une représentation l’après-midi,
donc à un moment où il n’y a rien d’autre, je me suis amusé à demander une
place, pour pouvoir me Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com8tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-16802180132564470892014-08-24T10:00:00.000+02:002014-08-24T10:00:01.950+02:00Salzbourg 2014 (2) - Opéra : Don Giovanni et Fierrabras
Don Giovanni
La très relative bonne surprise est venue de Don Giovanni : l’équipe Sven-Eric
Bechtolf (mise en scène)/Christoph Eschenbach (direction) ne m’inspirait aucune
confiance, mais il n’y avait vraiment rien d’autre ce soir-là, et ma foi, mon
attachement pour le Festival fait que j’aime bien savoir ce qui s’y passe,
fût-ce parfois au prix d’une soirée pénible. Sur la
production de Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com4tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-72455295357755013062014-08-22T11:04:00.000+02:002014-08-22T15:21:19.709+02:001914, Musique française, musique allemandeJ'interromps une seconde mes élucubrations salzbourgeoises pour vous parler un peu de ma lecture du jour : en plein centenaire du déclenchement de la première guerre mondiale, me voilà donc lisant sur Gallica le numéro de 1914 de la vénérable Revue Musicale. Je n'en suis pas encore très loin, mais c'est amusant de constater, sur ce début d'année, l'extrême vigueur de la germanophilie musicale Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-6089350618858727582014-08-20T13:58:00.000+02:002014-08-20T13:58:05.143+02:00Salzbourg 2014 (1) - Généralités sur le programme lyrique
Ça y est, ou presque : la malheureuse « Ère
Pereira » touche à son terme à Salzbourg, et même si rien n’indique que
les deux prochaines années d’intérim seront beaucoup plus heureuses que les
trois étés qu’il aura dirigés, cette fin précipitée est la moins mauvaise des
solutions, et il n’est plus très utile de souligner à quel point sa nomination
était une idée vouée à mal Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-50950421937366103622014-07-13T23:34:00.000+02:002014-07-13T23:34:10.547+02:00Journal anglais (1) - Mattila en ArianeComme c'est très long, je vous publie ça en deux fois, sinon vous n'irez pas jusqu'au bout !
7 juillet, Liverpool, Everyman
Dead Dog in a Suitcase (and other love songs)
Compagnie Kneehigh
La quasi-disparition en Angleterre du théâtre parlé est un phénomène qui mériterait certainement notre attention, ne serait-ce que pour éviter que ce fléau n'arrive un jour chez nous (déjà, la vogue récente Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-72679244218778046082014-06-05T15:34:00.001+02:002014-06-05T15:34:11.346+02:00Opéra, mises en scène pour aujourd'huiNon, rassurez-vous, je ne vais pas rouvrir le vieux débats entre traditionalistes ennemis du Regietheater (qui n'existe comme chacun sait pas) et modernistes partisans d'une approche ambitieuse de l’œuvre (quel débat, d'ailleurs, ce sont les premiers qui ont tort). Mais en lisant un commentaire à la critique de la Traviata de l'Opéra de Paris sur Forumopéra, j'ai eu envie d'aborder un point de Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-79309362085287170322014-05-21T00:23:00.001+02:002014-05-22T00:24:01.975+02:00Tancredi au TCE : le Rossini seria encore privé de drameLes opéras sérieux de Rossini n’ont pas vraiment fait une
grande carrière, ces vingt dernières années, sur les scènes parisiennes. Côté
français, le Guillaume Tell de
Bastille n’était pas musicalement honteux, au contraire (Thomas Hampson,
notamment), mais c’est sans doute à cause de la mise en scène de Francesca
Zambello qu’aucune reprise n’en a été affichée (quel gâchis,
d’ailleurs !). Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-54662810782884836612014-05-02T16:54:00.001+02:002014-05-02T16:54:29.699+02:00Britten à Lyon (3) - Curlew River, entre deux mondesIl est temps de conclure la trilogie Britten par l’œuvre la
moins évidente du choix de l’Opéra de Lyon : le sous-titre que lui donne
Britten, Curlew River. A church parable,
suffit à mettre en évidence la difficulté inhérente, qui est celle jamais
vraiment résolue du théâtre musical sacré – du Sant’ Alessio de Landi à Moïse
et Aron en passant par le Jephté
de Montéclair, qui participe des Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-65171938950919067962014-04-28T21:05:00.000+02:002014-04-28T21:05:18.253+02:00Britten à Lyon (2) - Dans la tête de Peter GrimesLes réserves sur The Turn of the Screw une fois passées, il était temps d'en venir à la pièce maîtresse du cycle lyonnais, avec Peter Grimes et ses grandes dimensions. Revoir cet opéra, pour la première fois depuis la production ratée de Graham Vick à Bastille, aura été très bénéfique pour moi : ce que j'y aimais le moins ne s'est pas révélé plus convaincant que dans mon souvenir (le manque de Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-29890169390391695652014-04-22T17:53:00.001+02:002014-04-22T18:05:03.504+02:00Britten à Lyon (1) - The Turn of the Screw : c'est joli, c'est anglaisIl y a dans The Turn of the Screw quelque chose de terriblement anglais (mes excuses pour cette banalité), avec cette gouvernante, cette éducation élitiste, la stricte application de ces stéréotypes de genre qui ravissent tant nos glorieux hérauts modernes de la cause réac - c'est un peu beaucoup pour moi, et c'est sans doute pour cela que je n'arrive toujours pas à aimer cette œuvre autant que Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-74088392141766349482014-04-09T18:08:00.001+02:002014-04-09T22:41:32.916+02:00Britten à Lyon, en attendant la premièreEn Angleterre, le centième anniversaire de la naissance de
Benjamin Britten a été célébré avec une intensité qui a pu indisposer même les
plus grands admirateurs du compositeur ; en France, on ne peut pas dire
que quiconque aurait risqué une indigestion, tant au contraire la plupart des
institutions musicales se sont au mieux contentées de la portion congrue –
l’Opéra de Paris, cela va sans Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-6350805922995652242014-03-21T15:00:00.003+01:002014-03-21T15:00:59.163+01:00Pour la dignité de la danse - Souvenirs de LondresOn se bat souvent, dans le milieu des balletomanes, pour savoir ce qu'on peut mettre sous le terme fourre-tout de néoclassicisme. Balanchine, Cranko, Grigorovitch, les premiers ballets de Neumeier ? Vaine querelle, sans doute, beaucoup moins importante qu'une question, qui, elle, n'embarrasse pas les forums de discussion : le classique, en danse, c'est quoi ? Retour tardif sur quelques soirées (Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-91647619730737440282014-03-14T14:36:00.001+01:002014-03-14T14:36:17.632+01:00Gerard Mortier, les amours de l'opéra et du monde d'aujourd'huiJe n'aime pas les nécrologies, et je n'aime pas en écrire, et j'en ai déjà écrit une récemment (pour Claudio Abbado) ; mais celle, particulièrement imbécile, que l'AFP a diffusée sur le décès de Gerard Mortier (et que liberation.fr, par exemple, a repris sans scrupules), avec toutes ses insinuations de mégalomanie et de je ne sais quoi, me fait un peu réagir, même si je sais bien qu'il est normalRameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-35536270859888540042014-03-06T22:24:00.000+01:002014-03-06T22:24:13.912+01:00Opéra de Munich : Prochaine saisonDeux jours à peine après l'Opéra de Paris (non, je ne vais pas revenir dessus, ça m'intéresse tellement peu...), l'Opéra de Munich a publié sa saison ; voici le lien vers la brochure de saison ; j'espère qu'il y aura une bonne âme pour l'envoyer à Jean-François Copé : une institution gavée de subventions publiques, qui se prétend culturelle, et qui ose publier une brochure toute pleine de dames Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-38732720137362708712014-02-01T15:00:00.000+01:002014-02-04T17:19:31.259+01:00Opéra de Paris - 2014/2015, le ballet
La Source. Espérons simplement que le décor aura été revu !
29/11/2014-31/12/2014 La Source - Garnier
Il n'y a que ça qui vous intéresse à l'Opéra, et vous avez bien raison. On ne peut pas détruire l'intérêt d'une compagnie de danse aussi facilement que Nicolas Joel l'a fait pour la maison d'opéra qui l'accompagne, et pourtant Brigitte Lefèvre, future ex-directrice du Ballet de Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-91196631623335551742014-01-31T10:24:00.003+01:002014-01-31T11:29:56.478+01:00Opéra de Paris - 2014/2015Une fuite assez incompréhensible, sur le site d'une agence de voyage japonaise (merci Google Translate...), a informé le monde entier un peu étonné du programme de la prochaine saison de l'Opéra de Paris. En matière d'opéra, beaucoup de rumeurs étaient connues, et surtout il manque sans doute quelques productions (il y en a 16 dans la liste ci-dessous contre 18 à 20 habituellement) ; on avait cruRameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-47809102367023103992014-01-22T15:08:00.001+01:002014-01-22T16:23:31.733+01:00La force de l'utopie. Claudio Abbado in memoriamÀ quoi bon, mes amis ? Claudio Abbado est mort, et on ne sait pas trop quoi dire qui n'ait été dit mille fois. Je l'ai vu en tout et pour tout une toute petite dizaine de fois - dans son ultime carrière, depuis son retour après sa terrible maladie -, sans aller l'entendre dans son Olympe de Lucerne (erreur), et n'étant pas discophile je n'ai finalement pas tant de disques de lui. Je n'ai pas de Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-63509719182978103872013-12-26T15:00:00.000+01:002013-12-26T15:00:02.211+01:00Les Carmélites VOUS parlentDialogues des Carmélites n'est pas un opéra très gai, c'est évident, mais c'est néanmoins un opéra heureux : je n'en ai jamais vu ou entendu de réalisation calamiteuse, et ceux qui l'approchent pour la première fois - avec curiosité ou scepticisme selon l'humeur - en sortent rarement indifférents. Cela faisait 9 ans que Paris n'avait pas vu le chef-d’œuvre de Poulenc, depuis l'unique reprise de Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-83417865906920189632013-12-23T16:38:00.000+01:002013-12-23T16:38:09.517+01:00La belle au bois roupilleJe verrai en tout quatre distributions de cette Belle cru 2013 : voici les deux premières, vues le samedi 7 décembre.
Non, Abbagnato est très bien, dans La Belle. Quand elle ne bouge pas, du moins.
L'après-midi a mal commencé. Le plaisir de revoir ce ballet extraordinaire et cette belle production est pourtant là, dès le lever du rideau ; mais à voir les premières fées tricoter pesamment Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-59027048315410124572013-12-12T22:27:00.002+01:002013-12-12T22:27:58.928+01:00Cavalli enfin sauf : Elena reginaJusqu'ici, sur ce blog, je ne parlais de Cavalli que pour me lamenter : pitoyable Calisto meublée par Macha Makaïeff, poussiéreuse Didone endormie par l'ineffable William Christie, pédant Egisto assombri par Benjamin Lazar, quelle triste litanie pour un compositeur et un style théâtral pleins de vie, pleins d'humour, pleins d'émotions diverses aussi. Heureusement vint Elena - bien sûr, ce n'est Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-55276737869893497372013-12-09T15:02:00.002+01:002013-12-09T15:02:33.187+01:00Opéra de Paris : donne l'oseille et tais-toiCe n'est qu'un petit détail, mais dans l'atmosphère de débandade qui entour l'Opéra de Paris version Nicolas Joel ces temps-ci, ce serait amusant si on pouvait supposer que c'est involontaire. Regardez les prix : 45, 70, 115, 140, 185 €. Disparues, les places à 10 et 25 €, ces places certes plus ou moins inconfortables où la visibilité est souvent correcte, mais souvent nulle également.
Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-34063304.post-73107655911078872772013-11-29T10:00:00.000+01:002013-11-29T10:00:08.366+01:00La Femme sans ombre, Munich toujoursSi vous suivez l'actualité du monde lyrique, vous n'êtes pas sans savoir que l'Opéra de Munich a fêté simultanément les 50 ans de la reconstruction de sa salle historique et l'entrée en fonction de son nouveau directeur musical, l'extraordinaire Kirill Petrenko, par une nouvelle production du premier opéra à y avoir été donné en 1963, La Femme sans ombre donc - l'enregistrement, qui avait été Rameauhttp://www.blogger.com/profile/06303312974693521042noreply@blogger.com0