- qu'Erfurt est une bien jolie ville avec un patrimoine médiéval surprenant ;
- qu'il n'est pas forcément bon qu'un metteur en scène reprenne trop à son compte les principes énoncés par les personnages de l'oeuvre qu'il met en scène, ainsi de la jeune Américaine Lydia Steier, qui a fait sienne l'aversion pour tout travail que proclame le prince Danilo dans La Veuve joyeuse à Weimar (j'apprends pourtant qu'elle a travaillé avec Bieito et Wieler, ce qui ne se voit guère) ;
- que tout n'est pas perdu pour le Festival de Salzbourg malgré l'arrivée au pouvoir de l'ultra-conservateur Alexander Pereira, puisqu'à côté d'idioties commerciales (La Bohème avec Netrebko ! au festival de Salzbourg !), on nous annonce sous la direction d'Ingo Metzmacher une production des Soldats de Bernd Alois Zimmermann, l'une des oeuvres phares de l'après-guerre lyrique, que je n'ai jamais vue sur scène ;
- que Roland Petit est mort, mais je m'en moque un peu (la nécrologie est un sport assez vite lassant, et j'ai autant de bons que de mauvais souvenirs de lui) ;
- que la province française est décidément irrécupérable, puisqu'au lieu de s'abêtir dans la résurrection du très heureusement oublié répertoire petit-bourgeois français dans des mises en scène certifiées mortes elle s'obstine à faire vivre le répertoire baroque, ainsi des Indes Galantes à Toulouse et d'Alcina à Bordeaux, qui plus est dans une mise en scène du remuant David Alden : les conservateurs auront intérêt à faire le voyage pour la première, ils auront l'occasion pour la première fois depuis longtemps d'exercer leurs gosiers à huées depuis trop longtemps à l'abandon ;
- et bien d'autres choses encore, mais ma mémoire est limitée...
Gala des Écoles de Danse du XXIe siècle 2024
Il y a 18 heures