dimanche 10 octobre 2010

Regietheater et Eurotrash (4) : De la sainte Fidélité

Les épisodes précédents : ce que Regietheater veut dire (et de l'ego des metteurs en scène) ; l'art de la transposition ; quelques DVD à voir pour ne pas mourir glottophile.

Je m'en veux de recourir à des cas aussi faciles, dont la charité devrait détourner pudiquement mes yeux : mais pensez à des spectacles aussi marquants que Mireille mis en scène par Nicolas Joel*, Demofoonte de Jommelli (Cesare Lievi, Salzbourg/Ravenne/Paris) ou la récente Donna del Lago de Garnier. Si vous avez vu ces spectacles et êtes comme la quasi-totalité des gens avec qui j'ai pu parler, vous vous êtes ennuyé à ces spectacles comme il ne devrait pas être permis de s'ennuyer. Vous voyez où je voulais en venir : ces trois spectacles sont des fers de lance d'une tendance du monde lyrique, qui reproche aux metteurs en scène modern(ist)es de trahir les œuvres, en faisant de la fidélité à l'œuvre la première vertu d'une mise en scène.

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