samedi 29 janvier 2011

Parlons d'argent : l'Opéra de Paris et sa politique commerciale

Oh, bien sûr ce n'est qu'une petite partie des problèmes actuels de l'Opéra de Paris ; mais il n'est pas inutile de parler quand même un peu d'argent, d'autant plus que tout concorde pour dire que nous aurons le plaisir de découvrir en mars prochain une augmentation massive du prix des places les moins chères : profitons donc de ce relatif calme avant la tempête (même si des augmentations de cette sorte ont déjà eu lieu, de façon non pas modérée mais du moins supportables par rapport à ce qui arrive).
Pour que nous ne parlions pas dans le vide, je vous propose un joli petit tableau qui retrace l'évolution de la tarification d'une production particulière, cette Tosca mise en scène par Werner Schroeter. Choix que j'ai voulu le plus neutre possible : une production que beaucoup dont moi trouvent extrêmement médiocre, mais qui a été sans doute la plus donnée des trois mandats de MM. Gall, Mortier et Joel, amortie depuis longtemps, qui me semble permettre une comparaison précise et fiable, d'autant plus que l'inflation, durant toute la période, est restée modérée (+ 28 % en 15 ans, si j'ai bien vu). Si je trouve le temps, je pourrais faire pareil pour une production de l'Opéra Garnier, même si je ne crois pas qu'il en existe qui soit aussi impitoyablement récurrente.
Je ne me souvenais plus des bonshommes au fond. Mais je n'irai pas la revoir pour autant !

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