Une émotion: au Théâtre de la Ville samedi soir, des rampes de projecteurs montant et descendant, allumés, entre les deux premières pièces du spectacle. Une minute où il ne se passe rien, sans danseur sur scène, simplement ce ballet des lumières qui vont et viennent - une forme de chorégraphie, dirait-on si cela n'était pas un peu facile.
C'est un paradoxe, peut-être, quand on aime tant le spectacle vivant, de s'extasier sur les charmes d'une mécanique. Mais le théâtre, la danse, c'est aussi une mécanique, et si ceux qui l'animent ne sont pas sur la scène devant les yeux du public, leur action ne relève pas moins du miracle que les prestations des acteurs, danseurs et chanteurs.
Depuis quelques années, les lumières m'intéressent toujours plus, plus que les décors, plus que les costumes. Je me souviens de l'effet lumineux terrassant qui incarnait l'orage des Bassarides (Henze, Châtelet 2005), des lumières de Jean Kalman pour l'Alcina de Robert Carsen (Garnier, 1999, reprise 2008)...
Heureux qui, dans la technique, sait trouver la beauté...
Pour toute personne qui voudrait savoir ce que veulent dire mes titres, je précise que celui-ci veut dire "Plus de lumière" et qu'il s'agit des dernières paroles de Goethe. Ce qui n'a pas grand-chose à voir avec le contenu de ce message.
Une photo devrait venir enrichir ce message un jour; ce ne serait pas du luxe!
mercredi 16 mai 2007
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