L'Opéra de Bavière, bien heureusement, n'a pas repris la production de 1963 - qui n'existe évidemment plus, et dont l'auteur, Rudolf Hartmann, avait déjà mis en scène l’œuvre dans la maison en... 1936 ! -, mais confié la réalisation scénique de l'opus magnum de Strauss et Hofmannsthal à un des plus grands artistes du théâtre contemporain, le bien-aimé Krzysztof Warlikowski, assisté de l'une des plus grandes plasticiennes du théâtre contemporain, Małgorzata Szczęśniak.
Je ne vais pas vous redire ce que j'ai déjà dit dans ma longue critique Resmusica, il vous suffit de cliquer sur cette (très belle) image pour y accéder (mais ne quittez pas ce message tout de suite, il y a encore à voir ci-dessous :
Die Frau ohne Schatten à Munich, photo (c) Wilfried Hösl |
Mais vous n'êtes pas obligés d'attendre pour écouter cette œuvre : regardez donc cette excellente version de concert (ou plutôt écoutez-la, car il n'y a de toute façon pas de sous-titres), mise en ligne gratuitement par la radio publique néerlandaise : non seulement le chef Vladimir Jurowski tient la route par rapport à Petrenko, mais le casting y est encore supérieur à ce que propose Munich, en particulier l'Impératrice extraordinaire d'Anne Schwanewilms.
(je ne vous mets ici que le premier acte, vous trouverez facilement la suite !).
Et rendez-vous avec Munich sur ce blog et sur Resmusica fin décembre : cette fois, au menu, ce sera (comme vous avez pu le voir dans le message précédent), La Forza del Destino avec Jonas Kaufmann et Anja Harteros. Je ne serai pas à la première, mais vous attendrez un peu...
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