lundi 12 mars 2012

L'Opéra de Paris en 2012/2013, cheap et cher

Ce message, c'est un peu de la fiction : comme si on pouvait commenter la saison lyrique de l'Opéra de Paris du point de vue artistique, comme si ça m'intéressait vraiment encore, comme si l'Opéra comptait encore dans l'organisation de mon temps. Dans ces conditions, que ceux que ça intéresse suivent le guide...

NB : ce message ne parle que de la programmation. Il y a bien sûr de quoi dire, et combien, sur la nouvelle augmentation, masquée mais massive, du prix des places : la suite, donc, au prochain épisode.

Dix-huit productions en tout, ce qui est sans doute le chiffre le plus bas depuis la réouverture de Garnier en 1996, sous prétexte de Ring évidemment - pire encore, seulement 4 nouvelles productions, dont deux importées (et déjà vieilles, et disponibles en DVD, et sans intérêt artistique). En route pour la grande aventure.

LES NOUVELLES (???!!) PRODUCTIONS
Carmen
Celle-là, au moins, est nouvelle : Yves Beaunesne est un honorable artisan du théâtre français, comme il en existe un certain nombre ; certainement pas le plus mauvais, mais guère susceptible de perturber en profondeur le public qui se pressera, on n'en doute pas, à ce spectacle. La production précédente de l'Opéra, il faut bien le dire, ne valait pas grand-chose (Alfredo Arias), on n'y perdra donc sans doute rien, c'est déjà ça (il y a eu entre-temps celle d'Adrian Noble à l'Opéra-Comique, à peu près négligeable également). Musicalement, on verra bien si Philippe Jordan aura la bonté de faire un peu de théâtre ou s'il se contentera encore de cette élégance si française et si ennuyeuse qui le caractérise depuis qu'il est en poste ; côté distribution, ça a failli être Jonas Kaufmann, qui aurait été idéal dans ce rôle qu'il a déjà chanté, ce sera Nikolai Shukoff, qui a déjà chanté le rôle à Paris (au Châtelet, sous la direction admirable de Marc Minkowski) ; il aura avec lui en alternance Karine Deshayes et Anna Caterina Antonacci, qui a déjà chanté le rôle à Paris (à l'Opéra-Comique, sous la direction bien moins admirable de Gardiner, elle-même étant bien moins souveraine qu'on ne l'a dit) en Carmen et Genia Kühmeier, qui a déjà chanté le rôle à Paris (au Châtelet, sous la direction admirable de Marc Minkowski), en Micaela. Bref, que du neuf, que de l'inédit.

La Fille du régiment

Celle-là aussi a tout le parfum de l'inédit : la production créée je crois à Londresa été reprise à peu près partout où c'était possible, et il fallait bien que Paris soit touché à un moment ou à un autre. On a évité les Jeux olympiques (ouf), il fallait bien cette compensation ! Il paraît que c'est un chef-d’œuvre, cette opérette troupière dont le titre seul a un joli parfum de naphtaline - je laisserai volontiers ces vulgarités à d'autres. J'aime bien Juan Diego Florez, certes, mais les derniers "feux" de Natalie Dessay ne m'attirent guère...
On fera remarquer que Paris a admirablement réussi à éviter quelques spectacles phares de la scène lyrique européenne, de la Calisto de Cavalli mise en scène par Herbert Wernicke et dirigé par René Jacobs à De la maison des morts façon Chéreau (avec Boulez, Salonen ou Rattle à la baguette) : il n'y avait aucun risque qu'on évite cette daube, qui plus est après tout le monde... Juan Diego Florez, au passage, n'est tout de même pas dégoûté de trimballer dans ces bagages cette œuvre et cette production. Ce n'est pas l'image que je me fais de l'intégrité d'un grand artiste.

La Gioconda
Proverbe Shadock : Ce n'est qu'en essayant continuellement qu'on finit par réussir. En d'autres termes : plus ça rate, plus on a de chance que ça marche. Après André Chénier et Francesca da Rimini, deux productions ratées dans les grandes largeurs avec l'aide active de Giancarlo del Monaco et bien difficiles à vendre à un public qui était censé n'attendre que ça, voilà donc le 3e épisode de la saga - on est passé de del Monaco à Pier Luigi Pizzi, qui fêtera à la fin de cette saison ses 82 ans et a déjà mis en scène La Gioconda à Vérone avant de réadapter sa production pour une scène plus classique.Il avait déjà fait au moins les costumes d'une production en 1975, dont des esquisses sont visibles sur le site de la BnF.
Souvenir d'adolescent lyricomane : je me suis tellement ennuyé en écoutant autrefois cet opéra avec livret que j'ai été bien soulagé d'entendre Maria Callas se décider enfin au suicide - avant de me rendre compte, horreur, qu'il restait encore tout un acte... Et on reprend la même équipe qui gagne : Violeta Urmana qui vient de remporter de tels succès dans La Force du destin, Marcelo Alvarez si ennuyeux quand il n'annule pas, Sergei Murzaev et ses aboiements... Heureusement que Nicolas Joel est un grand connaisseur des voix, sinon qu'est-ce qu'on aurait pris...

Hänsel und Gretel
Ne faisons pas la fine bouche : l’œuvre est délicieuse, Paris ne l'a pas vue depuis la nuit des temps, et si ce n'est pas spécialement aventureux de la part de Nicolas Joel, c'est tout à fait légitime. Mais on aurait pu aller chercher autre chose qu'un des seconds couteaux franco-français (Mariame Clément) pour la mise en scène. Dans la fosse, Claus Peter Flor, qui est quand même le directeur musical du Malaysian Philharmonic Orchestra, ce qui n'est pas rien pour une petite ville comme Paris.


LE RING
Dans toutes les maisons d'opéra, quand on monte un Ring, c'est l'événement. Hélas, qu'y a-t-il à sauver de cette lamentable tentative ? Je me suis arrêté après La Walkyrie, et l'Opéra aurait bien fait de faire de même. À quoi bon donner un Ring avec un orchestre aussi mou, aussi plat, aussi imbu de sa propre sonorité ? La mise en scène de Günter Krämer, vulgaire, vieillotte, banale, n'arrange évidemment pas les choses (le kitsch des lâchers de tracs dans L'Or du Rhin m'avait achevé, ce qui est tout de même fort précoce). Nul doute que l'avalanche de Wagner qui se prépare pour 2013 permettra sans peine de trouver mieux ailleurs.
Côté distribution, il faut bien admettre que l'éventail des possibles est beaucoup moins large que pour d'autres répertoires, mais on manque tout de même un peu de grands noms et de l'esquisse d'une génération montante. Seule curiosité, dans Siegfried, la soprano Janice Baird est annoncée dans le rôle de Fasolt, l'"autre" géant censément mort depuis L'Or du Rhin.

HUGUES GALL IS BACK
Forcément, c'était mieux avant. Bien sûr, pas simplement avant, non: avant avant. Loin de moi l'idée de noircir le bilan de Hugues Gall, qui en 9 ans n'a pas su éviter les fours, mais a tout de même connu quelques réussites importantes tout en construisant un répertoire viable sinon enthousiasmant. Le problème de Nicolas Joel face à cet héritage, c'est qu'il a tendance à toujours aller y chercher des productions que tout le monde se réjouissait d'avoir oublié : les bras m'en tombent quand je vois qu'on nous annonce une reprise du Falstaff mis en scène par Dominique Pitoiset, qui n'avait franchement convaincu personne et dormait dans les cartons depuis 2003, après seulement 2 séries de représentations qui n'avaient pas marqué les esprits.
Je n'ai pas un souvenir beaucoup plus flatteur de Khovanchtchina vu par Andrei Serban - surtout qu'on a pu voir depuis la magnifique version proposée par Dmitri Tcherniakov à Munich (DVD !). Larissa Diadkova est une chanteuse incontestable en Marfa, qu'elle avait déjà interprété lors de la
création de la production en 2001 : le temps passe, sauf à l'Opéra... On retrouve aussi Vladimir Galouzine, mais hélas pas Robert Brubaker et Anatoli Kotscherga : dommage, tant qu'à faire, puisqu'on fait tourner la photocopieuse, autant aller jusqu'au bout de la logique !
Les Contes d'Hofmann (DVD) version Robert Carsen ont un statut un peu mythique pour certains ; j'y suis nettement moins attaché, d'autres productions de Carsen m'ont plus touché, mais ce n'est pas la raison qui justifie mon abstention déjà certaine : Hugues Gall avait choisi de ne pas tenir compte des avancées musicologiques décisives sur cette œuvre, si défigurée par ses premiers éditeurs. Je refuse d'écouter cette version, quels que puissent être par ailleurs les mérites de ses interprètes.
La reprise de Capriccio de Strauss, toujours dans une production de Carsen, est fort logique : créée sur mesure pour le Palais Garnier dont elle reflète le luxe un peu idiot, elle n'a pas grand-chose à dire (sur une oeuvre qui, si vous le permettez, n'a pas grand-chose à dire non plus), mais ceux qui choisiront d'y assister l'an prochain seront du moins débarrassés de Renée Fleming, qui avait rendu la première série insupportable pour moi. Pour autant, je ne suis pas sûr que l'ensemble soit très recommandable : Michaela Kaune n'est pas beaucoup plus qu'une honorable troupière, et Bo Skovhus a eu une belle voix - autrefois. Sans compter du bonnet de nuit Philippe Jordan, dont la dernière prestation en matière d'opéras de Strauss à Paris a été une catastrophe orchestrale (c'était Ariane à Naxos).
Finalement, la production qui parvient par défaut à m'intéresser le plus est Le Nain (Zemlinsky)/L'Enfant et les Sortilèges (Ravel), même si ces deux œuvres ne me passionnent guère. La production est de Richard Jones, ce qui n'est pas rien, mais la distribution ne vaut sans doute pas celle des deux séries de 1998 et 2001 : on y avait entendu Natalie Dessay, Christine Schäfer, Mireille Delunsch, Jean-Paul Fouchécourt, Laurent Naouri...
Si Nicolas Joel est à court d'idées, je lui suggère la très mauvaise production d'Ariodante de Haendel par Jorge Lavelli, donnée une seule fois en 1997. Puisqu'on fouille dans les cartons...


UN STRAPONTIN POUR MORTIER
On en pense ce qu'on en veut, mais sur le long terme, il est difficile de ne pas du tout reprendre l'héritage de son prédécesseur immédiat : il est bien entendu réduit à la portion congrue, à savoir à la résurrection un peu inattendue du Rake's Progress que Gerard Mortier avait initialement confié à Luc Bondy avant de se rabattre sur Olivier Py, sans doute en guise de politesse à l'égard de l'intelligentsia locale, qui semble considérer que Py est un grand metteur en scène. Sa production du chef-d’œuvre mal-aimé de Stravinsky est au reste très correcte, plus stimulante tout de même que celle d'André Engel donnée au Théâtre des Champs-Elysées en 2001 et 2007 : elle convient parfaitement à un système de répertoire, à défaut d'enthousiasmer. Dans la fosse, on retrouve Jeffrey Tate, ce qui est toujours un plaisir. Même la distribution fait très Mortier, avec notamment Ekaterina Siurina et Charles Castronovo.

NICOLAS JOEL : SA VIE, SON OEUVRE
Il est encore plus inévitable, bien sûr, que le maître des lieux revisite lui-même ses œuvres. Il le fait avec une modestie qui m'étonne : je croyais naïvement que le grand succès planétaire de sa Mireille d'ouverture rendait nécessaire une reprise aussi rapide que possible - c'était même annoncé - avec Roberto Alagna - or toujours rien, c'est étrange. De même, son obsession du vérisme ne lui permet visiblement pas de reprendre André Chénier ou Francesca da Rimini.
Le grand principe de Nicolas Joel est visiblement qu'il n'y a rien de mieux que de faire vieillir les vieilleries. Il reprend donc les antédiluviennes productions des Noces ressuscitées la saison dernière et la Cenerentola importée cette saison (chefs et distributions de routine dans les deux cas, 14 dates dans le premier, 22 dates dans le second : bienvenue à l'ère industrielle) ; il donne une seconde chance au médiocrissime Jules César monté par Laurent Pelly, quitte à saborder immédiatement cette seconde chance en maintenant la nulle Emmanuelle Haïm à la direction (mais rassurez-vous, il y a Karine Deshayes, comme dans tous les autres spectacles de la saison d'ailleurs).
Pour le reste, seul le Ring déjà mentionné a survécu. Il est vraiment symptomatique que même Nicolas Joel ou ceux qui dirigent l'Opéra de Paris en son nom ne font pas tellement confiance dans ce qu'ils ont eux-mêmes produit...

TOSCA 
D'accord, personne n'est responsable, ou du moins personne parmi les vivants (on me chuchote que Pierre Bergé n'est contrairement aux apparences pas tout à fait mort, mais je refuse de le croire). Je n'ai pas vu cette production à sa création en 1994 ; on m'a pourtant confirmé qu'elle a toujours traîné derrière elle l'odeur de cadavre desséché qui la caractérise si bien. Elle aura donc 19 ans lors de sa prochaine apparition ; elle a toujours été mauvaise ; elle a été imperturbablement reprise par tous les directeurs successifs (54 représentations sous Gall, 26 sous Mortier [dont 5 annulées pour cause de grève], et déjà 11 sous Joel). La raison de sa présence, bien sûr, c'est qu'elle ne coûte pas grand-chose et ne rapporte pas rien, mais il faudrait quand même tenir un peu compte de la réputation qu'une telle production peut apporter à l'Opéra de Paris, surtout quand ce grand connaisseur des voix que se vante d'être Nicolas Joel ressert une distribution aussi peu imaginative. On en est à rêver que M. Joel parvienne au moins au niveau de la routine des grandes scènes internationales...

14 commentaires:

  1. T'es en forme là! Merci pour le rire :)

    Comment tu dis qu'il y à 4 nouvelles productions quand il n'y en a que 3 [Carmen, Hänsel und Gretel et L'enfent et les sortileges/Zwerg] ?
    Ou je me trompe ?

    Aussi, ne cours pas si vite! Mariame Clément est excellente et après ses beaux succès au Theater an der Wien, Vlaamse Opera et en Allemagne, c'est une très bonne chose qu'elle montera un spéctacle à Paris. Pour le reste...

    RépondreSupprimer
  2. Mais si, ça fait 4 : Carmen et H&G qui sont les deux seules "vraies" nouvelles productions, et les imports de Gioconda et de La Septième compagnie (pardon : La Fille du Régiment).
    Et puis, si je ne te fais pas rire, ce n'est pas Joel qui le fera...

    RépondreSupprimer
  3. Gottesmann Pascal12/3/12 15:10

    Vous devriez essayer la Gioconda : Malgré son age, Pizzi reste un maitre de la mise en scène et surtout il est arrivé à une grande épure scénique, ce que généralement vous appréciez.
    Je vous trouve également bien dur avec les contes de Carsen qui sont bel et bien un spectacle mythique. Le DVD qui en est tiré est d'ailleurs un vrai bonheur.
    La production de la fille par Pelly est également excellente, formidablement inventive et rompant avec le comique troupier trop souvent attaché à cette oeuvre. Et puis les retrouvailles de Felicity Lott avec Pelly ne seront pas à rater.
    Falstaff constitue l'occasion d'entendre l'un des plus beaux Pancione d'aujourd'hui en la personne de l'excellent Ambrogio Maestri avec en prime l'impayable Quickly de Marie-Nicole Lemieux.
    La production Cenerentola est peut etre vieille mais Joel a apparemment eu l'idée de donner leur chance à des chanteuses inconnues et probablement en début de carrière en leur confiant le premier role. Rien que pour cela c'est à voir.
    Bref, il n'y a pas que du mauvais dans cette saison de l'ONP
    Bref, comme vous le voyez, il n'y a pas que du mauvais dans cette saison de l'ONP

    RépondreSupprimer
  4. Je suis très dur avec la version de la partition utilisée pour Les contes, pas pour la mise en scène, même si je préfère par exemple Rusalka ou Alcina.
    Oui, pourquoi pas, essayer de nouvelles distributions, très bien. Mais j'aime tellement Cenerentola (qui me manque, d'ailleurs) que je ne voudrais pas risquer de la voir traînée dans la banalité d'une mise en scène post mortem.
    Ce que je sauverais plutôt de cette saison, c'est donc bien Le Nain/L'enfant et Khovanchtchina. Désolé, mais les oeuvrettes comme La fille du régiment, ce n'est pas pour moi...

    RépondreSupprimer
  5. Pascal Gottesmann12/3/12 16:57

    Essayez le DVD de la Cenerentola par Ponnelle sous la direction d'Abbado. Ce film est véritablement irradié, illuminé par la présence de Federica Von Stadde merveilleuse de douceur dans le rôle aux côté des excellents Francisco Araiza (Ramiro) et Paolo Montarsolo (Don Magnifico). Cette merveille de film d'opéra vous donnera peut être envie de voir le spectacle en vrai.
    Quand à la fille du régiment qui peut paraître une opérette quand elle est montée par de médiocres artistes elle a quand même réussi à intéresser le très sérieux et aristocratique Alfredo Kraus qui la chantait régulièrement aux côtés de Sutherland ou d'Anderson.
    Par contre je suis d'accord avec vous pour Khovantchina que je ne connais absolument pas et avait suscité mon intérêt.

    RépondreSupprimer
  6. Merci, j'ai déjà tellement de beaux souvenirs avec La Cenerentola (Arpad Schilling pour la jeune troupe de l'Opéra de Munich et la version du Royal Opera [Caurier/Leiser], avec Kozena et Toby Spence !) que je peux me passer de cette version. Pour la version Abbado, je l'écoute volontiers en CD, avec Berganza...

    RépondreSupprimer
  7. Sans évoquer cette saison de désastre. Je tiens qd même à défendre Claus Peter Flor, qui est un excellent, mais excllent chef. Pour des raisons X ou Y, il n'a pas mené la carrière qu'il mérite, mais il reste un chef du niveau ligue des champions, il suffit d'écouter ses derniers disques chez BIS : Asrael de Suk et Ma Patrie de Smetana...L'orchestre de Malaisie bénéficie de l'aide financière de Pétronas, aide dans limites...Il pulvérise facilement les 3/4 des orchestres européens.
    De même, le duo Zemlinsky/L'enfant et les sortilèges est dirigé par l'excellent Paul Daniel, chef peu médiatique mais aussi excellent que cultivé.

    RépondreSupprimer
  8. Je prends acte, et avec grand plaisir, parce qu'il s'agit de deux des rares spectacles de la saison qui ont un peu d'intérêt : tant mieux s'ils sont réussis !

    RépondreSupprimer
  9. Oui, oui, je confirme, Claus Peter FLor, c'est du lourd (principal chef invité de bonnes grosses formations : un des gros berlinois, SinfonieOrchester ou Konzerthausorchester, j'ai un doute, Orchestre de la Tonhalle, Philharmonia...) Pour le coup, je trouve le casting intéressant !

    (faire diriger Hansel par un non-Allemand, c'est un crime)

    En tout cas, si je vais voir un seul truc l'année prochaine à l'Opéra, ce sera Hansel et Gretel (pour le reste, j'irai en province, je ne peux pas cautionner des prix pareils)

    RépondreSupprimer
  10. Dommage que le Châtelet ne produise plus d'opéra
    Allez à Massy, il y a toujours du beau à voir et à entendre, mais ce n'est pas dans le triangle d'or des lyricomanes snobs et soi-disant branchés

    RépondreSupprimer
  11. Qui se dit branché ici ? Le problème de Massy, c'est surtout les tarifs qui y sont pratiqués: 1ère catégorie 78 €, 2e catégorie 72 €, ce n'est pas pour moi...
    Sans compter qu'en tant que provincial, évidemment, c'est tout de même un peu compliqué pour moi...

    RépondreSupprimer
  12. A qualité égale , l'opéra de paris à 180 euros et le théâtre des champs elysées à 140 euros, c'est bien mieux évidemment . A massy, la visibilité est totale partout et on a pas à subir les immondes et laides mises en scène qu'on nous inflige, sans compter les changements permanents de dsitribution : les grands chanteurs ne veulent plus subir les grèves à répétition de la CGT spectacle. Ils ne viennent que pour des récitals où il faut être invité ou commandeur de la légion d'honneur, ou haut fonctionnaire pour avoir accès à de bonnes places.
    Où étatit Torsten Kerl annoncé dans Tristan dimanche soir au TCE ?
    Luc

    RépondreSupprimer
  13. A qualité égale, sans doute... mais pour ma part, je vais à l'Opéra de Paris pour 25 €. J'y vois certainement moins bien qu'à Massy, c'est évident, mais le nombre de spectacles que je vois m'interdit de payer 70 € toutes les 5 minutes et m'abonne de force aux places tordues... Mais ça a son charme aussi, je vous assure !
    Cela dit, j'ai bien eu l'impression à lire les critiques qu'il valait mieux, au début de cette saison, aller voir Dialogues des Carmélites à Massy que Faust à Bastille ! Je regrette bien, d'ailleurs. Mais j'ai été voir L'Egisto Marazzoli/Mazzocchi à l'Athénée plutôt qu'à Massy : j'ai dû payer deux fois moins cher...
    Pour l'anecdote, la mise en scène des Noces de Figaro par Christian Gangneron que vous irez sans doute voir à la fin du mois est un des premiers spectacles d'opéra que j'ai vus : c'était à Metz vers 1992. Ca m'amuse toujours de voir que cette production continue à circuler un peu partout en France : qui sait, elle finira peut-être par avoir été donnée plus que celle de Strehler !

    RépondreSupprimer
  14. l'athénée, l'un des plus vieux et inconfortale mais prestigieux théâtre de paris ne permet de voir que des productions de poche. J'y ai par contre apprécié la colonie pénitentiaire de Glass. Dans les rouvailles, avez-vous écouté et vu Lo Speziale au théâtre des athévains dans une obscure salle mais avec du Haydn Goldoni succulent. Et libre Echange de benjamin Hamon au thé^tre du petit saint Marton? L'opéra se voit dans une dizaine de salles à Paris; il suffit d'être curieux et de sortir de l'opéra natuonal, du TCE et du Châtelet. Quand à l'opéra garnier, à 10 euros dans les loges de côté on y est très bien, pour ce qui est de vocal, les mises e scènes ne valant pas qu'on se torde le coup. Pour les opérettes,le théâtre Adyar donne leurs chances à de bonnes troupes d'amateurs. Quant à la grange de Bastille, j'y ai le vertige et 1000 places me sont inaccessibles.
    Luc
    PS; Dialogues des Carmélites à Massy étaient une merveille. Bien que l'on revienne au cours de sa longue vie toujours à Mozart, je suis gavé des da Ponte qui permettent de remplir des salles et les élimine pour quelques saisons.

    RépondreSupprimer

Une petite râlerie ? Une pensée en l'air ? Une déclaration solennelle à faire ? C'est ici !

NB : Les commentaires sont désormais modérés en raison de problèmes de spam. Je m'engage à publier tous les messages qui ne relèvent pas du spam, même à contenu désagréable

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...