mercredi 1 juillet 2009

Pina Bausch in memoriam

Inutile de se lancer dans les superlatifs : pour tous les amateurs de danse, c'est une très proche qui vient de disparaître. Pas vraiment une amie tendre qui nous rendait la vie plus douce, plutôt quelqu'un qui nous envoyait des décharges électriques pour nous forcer à voir les choses en face. Combien de fois ne m'a-t-on pas décrit le choc violent de qui découvrait pour la première fois (et même les fois suivantes, à vrai dire) son Sacre du printemps, avec sa beauté terrible ? Peut-être ses dernières pièces, montées sur un schéma bien rodé, traduisaient-elles une certaine fatigue créatrice : ce n'est même pas une ombre à notre gratitude pour cette artiste si frêle et si forte.

Et maintenant, silence : place au théâtre mental où défilent ces images inentamées.
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