mercredi 21 décembre 2011

Pamina ou la flûte enchantée

Ah, vous croyiez que l'actualité lyrique parisienne de cette fin d'année 2011 m'indiffère, et que je me terre en attendant des jours lyriques (et chorégraphiques) meilleurs ? Eh bien non. Soit, l'Opéra de Paris m'a mis cet hiver à la diète : pas question d'aller voir La Force du destin, cet opéra idiot donné dans une production et avec une affiche guère susceptible de me faire passer outre ; pas question d'aller voir La Cenerentola, cet opéra sublime donnée dans une production dépassée (pour le ballet, si j'ai réussi à me motiver pour une - d'ailleurs très belle - représentation d'Onéguine*, hors de question de perdre mon temps avec la Cendrillon complètement ratée de Noureev). Le spectacle passé entre les gouttes, c'est donc La Flûte enchantée du Théâtre des Champs-Élysées...



mercredi 7 décembre 2011

Mozart massacré à la Scala triomphe au pays des Maultaschen

Dans le but de rehausser le niveau intellectuel et la conscience professionnelle du journalisme culturel français, je vais vous parler d'une représentation d'opéra dont j'ai écouté environ 45 minutes à la radio, qui plus est en me déplaçant, d'abord en train, puis à pied. Quand on voit ce qu'écrit Marie-Aude Roux sur le soi-disant journal de référence français, on a de toute façon oublié d'avoir honte. Et puis ces 45 minutes de radio n'étaient pas n'importe quelles 45 minutes : c'était une partie du Don Giovanni donné en ouverture de la saison de la Scala, avec Daniel Barenboim et un troupeau de stars, devant un troupeau de rich and beautiful people (too rich, mais pas assez beautiful, même la radio suffit à s'en rendre compte).

jeudi 1 décembre 2011

Musicasola sur les routes, nouvel épisode

Eh oui, j'en suis désolé : ce n'est pas que l'actualité musicale ou chorégraphique ne m'inspirerait pas tel ou tel commentaire, mais mes pauvres amis, on ne peut pas voyager, travailler, voir des spectacles et en plus faire de grandes déclarations.

Je me contenterai donc de partager avec vous cette plaque exposée actuellement à l'Opéra de Munich et datant de la première moitié du XXe siècle :


"De nombreuses plaintes parmi les auditeurs nous poussent à demander instamment de conserver le plus grand silence pendant l'exécution des œuvres". Un thème actuel en même temps qu'intemporel, n'est-ce pas ?
(La Musikalische Akademie est la forme que prend l'orchestre de l'Opéra de Munich lorsqu'il se produit en concert, si vous tenez à le savoir...)

Sur la toile, vous me trouverez très prochainement sur Resmusica et Dansomanie avec des critiques en provenance de Munich : je viens d'envoyer celle des récents Contes d'Hoffmann (Villazon, Damrau, Relyea/Carydis ; Richard Jones), le reste suivra. Et très bientôt, je serai à la première de Turandot dans la même maison ; c'est un peu contre nature que je rende compte d'un Puccini, qui plus est mis en scène par La Fura dels Baus, mais qui sait ?
La prochaine perspective, ce sera à la fin de ce mois le Théâtre de Bâle, pour lequel vous connaissez mon affection : Rusalka, Wozzeck, Carmen, beau programme, n'est-ce pas ? Quant à Paris, nous verrons bien...
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