J'avais promis quelques photos du Théâtre de Bâle, les voici : un théâtre d'une laideur très marthalerienne, saisissant dans son esthétique datée, mais en même temps remarquablement bien équipé, avec une scène qui laisse aux spectacles la place de prendre leur envol.
Mais auparavant quelques petites informations : d'une part, La Grande-Duchesse de Gerolstein de Christoph Marthaler d'après Offenbach (je crois que c'est ainsi qu'il convient de présenter ce spectacle bâlois), dont j'avais parlé, a été filmé et sera diffusé sur Arte ce lundi 19 avril 2010, avec une rediffusion le 18 juillet.

La scène, photo prise pendant le démontage du décor de De la maison des morts (Calixto Bieito)
En ce qui concerne la prochaine saison, toujours pas d'informations officielles, mais on sait déjà qu'il y aura un Parsifal confié à Hans Neuenfels - tradis s'abstenir - et que le Macbeth de Verdi mis en scène à Bruxelles, en juin prochain, par Krzysztof Warlikowski fera aussi un passage à Bâle. Je ne doute pas, par ailleurs, qu'un spectacle de Marthaler ne saurait manquer à l'affiche.

La salle : un parterre, deux niveaux de balcon, avec rien de plus qu'une esquisse de plan à l'italienne
(au passage, je ne sais plus si j'avais signalé que Zurich avait publié une partie de sa prochaine saison (nouvelles productions seulement, en PDF); et Genève, salle chère et en général peu passionnante, a publié la sienne, où on remarquera notamment Orphée et Eurydice de Gluck - version Berlioz, hélas - mis en scène par le grand chorégraphe Mats Ek)

La salle et surtout son plafond : une étrange vague de bois
L'Opéra-Comique aussi, au passage, mais j'en parlerai plus en détail...

Le foyer : béton brut et vastes espaces