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Lionel Peintre (Alberich) |
lundi 3 octobre 2011
Ring-Saga, Wagner ensablé au milieu du gué
Il arrive qu’il ne soit pas très agréable d’écrire une note
de blog. Quand on aime le spectacle, tout va bien, ou presque – il faut tout de
même essayer d’être à la hauteur. À l’inverse, il est plutôt amusant de tirer à
vue sur tel ou tel spectacle, façon Opéra de Paris (je regrette de ne pas
pouvoir participer la curée actuelle sur le Faust
mis en scène par Jean-Louis Martinoty, ils ont l’air de bien s’amuser – même
l’ultra-réac, ultra-joellien André Tubeuf s’y met – mais je ne suis quand même
pas fou au point d’aller m’ennuyer 4 h à Bastille pour ça). Ring-Saga, c’est autre chose : me
voilà face à un des projets les plus intéressants de ces dernières années, un
des plus novateurs en apparence, qui s’effondre doucement sur lui-même comme
une pomme cuite. Avec élégance, certes, mais sans salut possible.
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