vendredi 28 septembre 2012

Marthaler !

Oui, Marthaler : les amateurs d’opéra poussiéreux vont croire qu’on les provoque (ils sont faciles à provoquer) ; mais le monde tourne encore en dehors des sphères lyriques. Christoph Marthaler, encore heureux, n’est pas absent de Paris depuis que Gerard Mortier a quitté les rênes de l’Opéra, de même qu’il y avait droit de cité avant 2004. On avait pu voir, l’an dernier, sa fantaisie polaire +/- 0 ; cette fois-ci, c’est à un spectacle plus classique, plus immédiatement abordable, que le Festival d’automne – institution indispensable ! – propose au public parisien qui ne se fait d’ailleurs pas prier (salles pleines, ovations, et tout le tintouin).
Et qui fait les changements de décors ?

lundi 17 septembre 2012

Et la danse ?

Tout à la question de la succession de Nicolas Joel, j’ai oublié dans le message précédent d’en profiter pour parler d’une autre succession pendante à l’Opéra de Paris, celle de Brigitte Lefèvre, qui prendra une retraite certainement méritée, mais surtout très attendue, en 2014.
Incompris du public car massacré par les danseurs : Rain de Keersmaeker, révélateur d'une troupe malade

samedi 8 septembre 2012

Rendez-moi l'Opéra !

On m'a volé l'Opéra de Paris. L'Opéra, c'est, ou c'était, un peu ma seconde maison : il m'est arrivé, il y a quelques années, d'y voir cinquante représentations en une saison, ballets comme opéras, quand j'étais parisien. C'est dire qu'il ne m'est pas agréable d'en dire du mal, et que je tente, avec un succès variable selon les moments, de bien faire la distinction entre l'évolution récente de la maison, que j'abhorre, et l'institution elle-même, qui transcende les époques et les hommes et que j'aime toujours autant (c'est un peu la même chose pour le festival de Salzbourg, pour ceux qui n'auraient pas compris).

lundi 3 septembre 2012

Salzbourg 2012 (5) - Bonheurs de concerts

Je ne vais pas vous faire perdre votre temps : des beaux moments, des concerts de haut niveau, il y en a eu, bien sûr, et il y en a eu beaucoup. Non, les petites notes ci-dessous prendraient une ampleur incontrôlable si je devais faire la liste de tous les bons interprètes, de tout ce qui m'a plu, malgré l'orientation politique et artistique de la direction. Je vais donc me limiter au sublime, qui est après tout ce qui justifie vraiment qu'on fasse le voyage - en dehors de la beauté de la ville et de l'excellence de l'offre gastronomique autrichienne, qui ont leur importance aussi, mais ce n'est pas le propos.

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