lundi 13 février 2012

Tirez sur l'intendant !

Ouh, le vilain mot ! Consonance française, mais hérédité allemande : Der Intendant, c'est en quelque sorte le mal incarné. Vous me direz que non, le mal incarné - à l'échelle du monde lyrique -, c'est le metteur en scène. Mais le monde évolue : au-dessus du metteur en scène, une nouvelle couche de malignité a sédimenté ces dernières années : le directeur d'opéra, qui ne se contente plus de consoler les divas au bord de la crise de nerf et d'enregistrer les pertes financières, mais se veut auteur de ses saisons : pas un artiste, certes, mais bien plus qu'un simple échelon administratif, quelqu'un qui fait des choix fondamentaux.

Sir Peter Jonas (à droite) avec Hans Werner Henze

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