La Franconie n’est pas particulièrement réputée, que je
sache, pour son humour (encore que l’humour bavarois de manière générale, vu de
France, puisse nécessiter quelques adaptations). Pourtant, une petite ville
isolée tient année après année à livrer sa dose de comédie avec cette
opiniâtreté bien bavaroise dans le respect des traditions qui fait l’admiration
ou du moins l’étonnement du monde entier. Cette petite ville s’appelle
Bayreuth, et un compositeur de la seconde moitié du XIXe siècle a eu l’idée étrange
d’y fonder un festival, ce dont il se serait évidemment bien gardé s’il avait
pu deviner que 129 ans après sa mort il aurait le malheur d’y être représenté
par ses propres descendants. La livraison de comédie cette année est
particulièrement dense et solide.
samedi 28 juillet 2012
Inscription à :
Articles (Atom)