dimanche 25 novembre 2012

Vertus des métropoles, charmes des provinces


Vous vous souvenez peut-être que je vous avais parlé d’un troll qui venait orner mes messages d’une prose toujours agressive et rarement nourrie de contenu (message aux trolls potentiels : plutôt que de me faire grief des méchantes choses que je dis sur l’Opéra de Paris, dites-moi donc ce qui s’y passe de beau, ça pourra m’instruire, qui sait ?). L’un de ses derniers commentaires m’avait cependant bien amusé : comme je critiquais une grande institution comme l’Opéra en faisant l’éloge de petites institutions comme les théâtres de Bâle ou d’Augsbourg, il m’a accusé de ressasser une « vindicte contre le parisianisme » et d’un éloge partisan de « la province forcément vertueuse ». Et ça, il faut bien dire, ça m’a fait beaucoup rire, parce que je me suis fait traiter pendant des années de parisianiste méprisant la province, par exemple suite à ce que j’écrivais sur le théâtre de Metz (dont je n’ai pas parlé depuis longtemps, d’ailleurs).

La Traviata à Augsbourg (photo Theater Augsburg)
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