Salzbourg a beau ne pas être pour moi un festival lyrique
avant tout, on y voit tout de même par ci par là un peu d’opéra. Je n’ai eu
aucun mal à résister à La Bohème
vendue pour Madame Netrebko ; mais j’ai tout de même cédé à quelques
spectacles non dépourvus d’intérêt, au moins sur le papier.
Comme beaucoup de mélomanes, j’ai été vivement attiré par
l’annonce d’une Ariane à Naxos de
Strauss dans sa version originale, celle de 1912, appuyée sur Le Bourgeois gentilhomme de Molière et
privée du magnifique prologue qui est sans doute ce que j’aime le mieux de tout
l’œuvre de Strauss.