dimanche 30 août 2009
Journal salzbourgeois - Mercredi 19 août : Rien, ou presque
"Mardi 14 : rien". On connaît ces mots succincts du journal de Louis XVI concernant le mois de juillet 1789. On serait tenté de recourir à la même concision pour parler du concert de musique de chambre donné par Denés Varjon, Steven Isserlis et Joshua Bell au Mozarteum. Weber, Mendelssohn et Schumann n'y font rien : la musique de chambre est un genre trop exigeant pour que la médiocrité y soit supportable. Le problème, ici, porte un nom : Steven Isserlis, qui prend des poses inspirées pour ne faire que napper le jeu de ses partenaires d'un souffle sonore qui déséquilibre constamment la pâte sonore. Inutile de s'étendre : dans ces conditions, la musique n'a plus de sens. Entre ce concert, celui du quatuor Belcea (très supérieur au demeurant) et ceux du quatuor Emerson (spécialiste d'une sorte de brillante vacuité), la musique de chambre est à Salzbourg un chef-d'œuvre en péril.
Mais au fond, de quoi ça parle ?
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Salzbourg
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