D'abord, je continue dans la publicité gratuite :
Ce week-end dans la meilleure salle de concert parisienne, se tient la 4e Biennale du Quatuor à cordes avec quelques-uns des meilleurs représentants du genre, les Mosaïques, Hagen (notamment pour une oeuvre de Kurtág), ce qui reste des Borodine, sans oublier le merveilleux Quatuor Arditti (oui, il y a aussi les Pražák. Non, je ne citerai pas les Pražák). Pour une fois qu'il y a de la musique de chambre à Paris...
Ensuite, j'ai fini par aller voir Rosmersholm et Une maison de poupée mis en scène par Stéphane Braunschweig au théâtre de la Colline (le diptyque sera prochainement visible sur Arte Live Web). Ce qui est intéressant, c'est que la plupart des critiques semblent préférer Rosmerholm, un spectacle d'un ennui redoutable, avec des caricatures d'acteurs français capables seulement de déclamer leur texte en prenant la pose, raides comme des piquets (épouvantable Claude Duparfait, monocorde Maud Le Grévellec), pour snober la seconde pièce. Nora était jouée par Chloé Réjon : voilà ce que c'est qu'une actrice, quelqu'un qui joue avec son corps tout entier, d'une façon qui dépasse largement le naturalisme. Je ne comprendrai jamais les critiques français.
Enfin, il y avait l'Ensemble intercontemporain au Palais Garnier : beau programme de musique de chambre du XXe siècle, clos en apothéose par Le marteau sans maître de Boulez, avec deux étoiles en majesté, la chanteuse Hilary Summers (choisie pour cette pièce par Boulez lui-même qui l'y a souvent dirigée) et la flûtiste Emmanuelle Ophèle. C'est là la différence entre l'Ensemble Intercontemporain et le Ballet de l'Opéra de Paris : dans le premier, il n'y a que des étoiles ; dans le second, on a parfois un peu de mal à en trouver. Mais pourquoi diable me suis-je mis à parler de danse pour ce concert ? Ah oui, c'est vrai, on a cru bon d'accompagner ces partitions magnifiques (il y avait aussi l'opus 5 de Webern et Dialogue de l'ombre double du même Boulez) des chorégraphies réalisées par un vieux chorégraphe d'autrefois qu'on commence, Dieu merci, à oublier (un certain Maurice Béjart, mais ce n'est pas la peine de retenir son nom).
Et pour finir, quelques remarques techniques : je me permets d'attirer l'attention de mes respectés lecteurs sur le fait qu'il est possible de faire à partir de la colonne de droite de ce blog différentes choses passionnantes, comme s'abonner au blog (je suppose que ça marche, mais il ne faut pas trop m'en demander), choisir l'un ou l'autre des grands thèmes de ce blog (pour ceux qui ne veulent surtout pas entendre parler de danse, de théâtre ou d'opéra...) ; en outre, il est possible en cas de besoin de m'écrire à l'adresse suivante : musica_sola /at/ yahoo .fr (que je ne consulte pas tous les jours, je précise).
lundi 11 janvier 2010
En bref
Mais au fond, de quoi ça parle ?
Boulez,
Cité de la Musique,
danse,
musique classique,
musique de chambre,
photo,
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