Je n'ai pas mis les pronostics des saisons ultérieures, parce que je crois que trop de prévision tue la prévision ; mais la même source me signale également une reprise de Pelléas dans la mise en scène de Robert Wilson produite par Gerard Mortier à Salzbourg en 1995 et coproduite par Hugues Gall à Paris, selon le bon principe qui veut que la modernité d'hier, d'accord, mais alors, celle d'aujourd'hui... Ce sera toujours avec l'excellent Stéphane Degout, et je ne sais pas si ce sera la saison prochaine ou plus tard ; quant à la Forza, le spectacle s'annonce historique : en plus de la sottise et de la vulgarité de l'oeuvre, la mise en scène pourrait être signée d'un autre ancien directeur de la maison, Jean-Louis Martinoty...
Heureusement, le présent est plus réjouissant, avec au programme des prochains jours deux spectacles berlinois dont je ne manquerai pas de vous parler.
PS : La même source que je remercie encore m'indique une reprise de la mise en scène honorable mais pas passionnante du Rake's Progress de Stravinsky mis en scène par Olivier Py, sous la direction de l'excellent Jeffrey Tate ; et Elektra, également dans la saison 2012/13, ne sera pas dirigée par Seiji Ozawa - si tant est, de toute façon, que sa santé lui permette à un moment ou à un autre de revenir réellement aux affaires...
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Ouhlalaaah ! ;)
RépondreSupprimerC'est drôle d'un cote, mais de l'autre c'est encore plus déprimant ce cumul des faux pas.
Pour La Forza AMHA c'est dommage de dépenser autant d'argent pour en faire une nouvelle production. Importer un baratin de Del Monaco serait également satisfaisant pour les aficionados de cet opéra.
Pour moi c'est bcp plus agaçant de voir annoncée une nouvelle prod de Manon quand on sait qu'on a une récente prod dans les stocks. À la place il aurait pu investir pour créer quelque chose de réellement neuf, ou ressusciter un bon opéra français, ou monter Les diables de Loudun (hommage à Liebermann), ou...
Sinon, les anglophones te lisent aussi et ils seront largués par ce post particulier.
En revanche tu pourrais chaque fois signaler une nouvelle critique que tu as faite dans Resmusica. Ça se fait d'habitude et il n'y a rien de narcissique dans cela.
Enfin, ce que je dis ce n'est qu'un feed-back; tu feras comme tu veux évidemment...
Oh, il faut bien embêter un peu les anglophones... Déjà que je m'échine à utiliser la syntaxe la plus compliquée possible pour les perturber... Pour les critiques, je les signale quand j'y pense, par contre j'ai réussi à construire un fil RSS pour que mes critiques de Resmusica apparaissent dans le blogroll à droite. En ce qui concerne la critique de Rusalka, je voulais de toute façon en reparler un peu...
RépondreSupprimerMais bien sûr, il y a des dizaines d'opéras plus intéressants que ceux que monte l'autre - on pleure en repensant qu'à un moment on avait Mortier à l'ONP PLUS le Châtelet version intelligente...
Pour "Pelléas", il faudrait aussi Cambreling à la direction…
RépondreSupprimerEn même temps, dans son propre intérêt, on ne peut que lui souhaiter d'aller faire de la musique là où on est capable de l'entendre, et où les orchestres ne sabotent pas la musique pour le plaisir de nuire au chef (Fidelio!)...
RépondreSupprimerJe comprend que vous ne supportiez pas la Forza del Destino mais si Alvarez est entouré des personnes adéquates (disons Indra Thomas, Carlos Alvarez, Ferruccio Furlanetto, Bruno Pratico, Marie-Ange Todorovitch sous la direction de Nello Santi), la soirée serait effectivement électrisante. Le tout pour dire que l'intéret de la forza réside pricipalement dans le nombre et la beauté des airs et que, si l'on veut que la soirée soit réussie il faut absolument réunir les meilleurs chanteurs de leur génération.
RépondreSupprimerce n'est pas l'opéra qui fuite les infos. les indiscrétions proviennent des agents d'artistes, pressés de mettre en valeur les engagements à venir, des artistes eux-mêmes, souvent pas au courant de ce qui se fait et de ce qui ne se fait pas, des bavardages mondains de ceux qui savent et qui ne peuvent s'empêcher de parler, et enfin, concernant les oeuvres, des tableaux de plannings affichés dans certains couloirs de l'Opéra.
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