Un exemple très concret de gaspillage d'argent public. Hier, Opéra Bastille, 14 h 30: Donizetti, L'Elisir d'amore, 24e représentation d'une production créée en mai 2006. Voilà un opéra qui n'est pas intello, qui est accessible pour le grand public, qui n'a pas de prétention artistique très élevée. Pourtant, depuis la création de cette production, la salle n'a jamais été pleine. Hier, plusieurs centaines de places étaient libres, notamment dans les catégories chères - et la question se pose : à quoi bon ? Il était évident que cette reprise ne remplirait pas, quand tant d'autres spectacles, dont le financement par la subvention publique ne serait ni plus ni moins élevée, rempliraient la salle et/ou apporteraient une valeur artistique bien supérieure. Lulu, de Berg, réputé bien plus difficile, remplissait au moins autant la salle lors de sa dernière reprise...
Je ne dis pas cela pour vous inciter à y aller, à moins que les voix aigres de Mlle Rancatore ou de M. Korchak vous attirent...
lundi 17 septembre 2007
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