Hommage à Gerard Mortier (c'est le titre) |
dimanche 11 septembre 2011
Le public ? Ah non, ces gens-là sentent trop mauvais
Encore l'Opéra de Paris ? Encore dire du mal de Nicolas Joel ? Oui, j'avoue, j'en suis le premier désolé, mais l'actualité s'impose à moi comme à bien d'autres, sur les forums comme sur les blogs (mais pas dans la presse officielle, qui s'en fiche, comme toujours) : la politique commerciale de l'Opéra, dont j'ai largement eu l'occasion de parler ici, atteint de nouveaux sommets dans l'art de prendre son public à rebrousse-poil.
mercredi 7 septembre 2011
Tant de concerts et si peu de temps : un an de musique et de danse
À quoi bon parler du passé ? La saison qui vient de se
terminer aura été pour moi la plus intense de toute ma « carrière »
de spectateur. J’épargnerai aux âmes sensibles le nombre total de spectacles
vus au cours des 12 mois écoulés ; mais je m’amuse au moins à vous faire
la liste de tous les lieux de spectacle que j’ai eu le plaisir de visiter
pendant ce temps (oh, il y a certainement un ou deux oublis).
Oui, c'est laid, mais c'est le prix à payer pour entendre Mariss Jansons. La Herkulessaal à Munich |

Mais au fond, de quoi ça parle ?
ballet classique,
danse,
danse contemporaine,
musique classique,
opéra,
Saisons
jeudi 1 septembre 2011
Salzbourg 2011 - Les concerts (fin)
Eh non, je n’en ai pas fini avec Salzbourg : outre les deux grandes séries programmées par Markus Hinterhäuser évoquées dans le message précédent, il me reste à évoquer les séries traditionnelles, qui ne dépendent qu’à peine du programmateur en place, remplissent pour certaines les caisses du Festival et lui assurent sa résonnance médiatique.
Ce sont d’abord les 5 concerts (doublés) du Philharmonique de Vienne : j’ai déjà évoqué le premier concert de cette année, celui de Pierre Boulez ; l’estime que j’ai pour cet orchestre m’a conduit à éviter ses autres concerts, mais je voudrais quand même mentionner un concert que je n’ai pas vu (mais que j’aurais pu voir si je l’avais souhaité) : voilà ce qui fut joué les 7 et 8 août dernier :
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En Autriche aussi, le 1 % culturel a aussi frappé. Sculptures des escaliers du Grosses Festspielhaus |
dimanche 28 août 2011
Salzbourg 2011 - Les concerts (2)
Le moment est venu de passer à ce qui aura été pour moi le cœur et le clou du Festival : les Mahler-Szenen, qui sont venus prouver avec éclat la pertinence de l’approche choisie par Markus Hinterhäuser consistant à réaliser des séries thématiques constituant comme l’arête dorsale de toute la programmation des concerts, en conservant la même structure d’année en année – de façon à éviter à l’impression de « supermarché à concerts » que pourrait donner le festival.
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Gustavo Dudamel (et Anna Larsson, assise) - Photo Magdalena Lepka |
lundi 22 août 2011
Salzbourg 2011 - les concerts (1)
Salzbourg, paradis de la musique contemporaine ? Mais
oui, parfaitement. C’est le prodige qu’a réussi à faire Markus Hinterhäuser,
responsable des concerts de 2007 à 2011 et intendant pour la seule édition
2011. Hinterhäuser, pianiste de son état, est un récidiviste. Déjà, de 1992 à
2000, il avait animé avec un complice une sorte de festival parallèle appelé
Zeitfluss, à l’invitation de l’intendant de l’époque, un certain Gerard Mortier
(lui-même maintes fois convaincu d’avoir dérangé avec préméditation d’honorables
citoyens dans l’accomplissement lyrique de leurs fonctions digestives). Depuis
2007, le brave homme croule sous les éloges que lui vaut sa programmation, pas
seulement pour la musique contemporaine, mais aussi pour la musique contemporaine. La nouveauté de cette année
(on y reviendra), c’est qu’en plus de remporter un succès critique et de
séduire les convaincus comme moi il aura réussi à montrer que la musique
contemporaine pouvait plaire.
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Prometeo à la Kollegienkirche : Mais que vois-je ? Du public ! (photo Silvia Lelli) |
mercredi 17 août 2011
Salzbourg 2011 : l'opéra
vendredi 5 août 2011
L'art de la critique
Comme vous le savez, il m’arrive de temps en temps de pondre des critiques – j’espère bien que vous les lisez, n’est-ce pas ? – et forcément, à force d’en lire et d’en écrire, on finit par se poser bien des questions : comment, quoi, pour qui ?
mardi 26 juillet 2011
Provinces
C’est amusant, mon récent article sur l’Opéra de Metz a attiré sur ce modeste blog l’attention pas nécessairement aimable de membres de deux de ces forums musicaux dont j’ai eu l’honneur d’être membre et l’honneur de m’en faire virer (je vous raconterai ça un de ces jours), ODB et classik.forumactif.com (ne me demandez pas pourquoi « classik », c’est certes ridicule mais je n’y suis pour rien), qui m'accuse d'un crime incroyable, celui de ne jamais avoir entendu une note d'Ambroise Thomas (ce qui est, malheureusement, faux, et je le regrette bien). Après tout, c’est peut-être une bonne occasion de réfléchir un peu sur ce que font aujourd’hui les opéras de province et peut-être ce qu’ils devraient faire. Le sujet est vaste, je vais donc me limiter à quelques points essentiels.
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