Vous en rêviez, hein ? Moi non plus, en fait. |
mardi 28 juin 2011
Wayne McGregor, L'Anatomie de la prétention
Oui, bon, je sais. Mais vous comprenez, avec cette chaleur, il fallait bien que je me réfugie quelque part, et puis il n’y avait pas un concert correct à Paris en ce lundi soir. Donc générale du spectacle de Wayne McGregor à l’Opéra-Bastille – au moins, contrairement au cinéma, c’était gratuit. Comment ça s’appelait, déjà, cette chose ? La psychologie de la reptation, La scatologie de la déviation, L’autonomie de la fixation* ?
vendredi 24 juin 2011
Fin de saison lyrique à Paris : un bilan ?
Faut-il vraiment que je fasse un bilan sur cette saison lyrique parisienne ? Ou alors, peut-être, un non-bilan ? Voilà, jusqu'à la saison dernière encore, je voyais la quasi-totalité des nouvelles productions de l'Opéra de Paris ainsi qu'une honorable sélection de reprises, à la fois pour l'intérêt propre des différents spectacles et par attachement à cette institution, dont je suis les destinées depuis plus de 15 ans maintenant. Cette saison, le bilan est bien plus maigre : j'ai été absent de Paris pendant tout l'automne, à vrai dire, alors que je n'aurais pas méprisé Il Trittico, qui est sans doute ce qui est le plus supportable dans l’œuvre de Puccini (j'ai un bon souvenir du Tabarro vu à Lyon il y a quelques années), ou encore Mathis le peintre, pour découvrir l'œuvre malgré toutes mes réserves face à la musique de Hindemith (une écoute de la retransmission me laisse entendre que je n'ai de fait pas manqué grand-chose).
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Angela Denoke ou ce que devrait être une diva |
lundi 20 juin 2011
Idoménée est au-dessus des huées
La disette en spectacles lyriques intéressants à Paris est telle qu’on en vient à questionner son propre plaisir : l’Idoménée de Mozart que propose en ce moment le Théâtre des Champs-Élysées est-il vraiment un bon spectacle, ou sont-ce simplement les circonstances qui portent à l’indulgence ? Soyons pour une fois franc : mes bons amis, je m’en moque complètement et laisserai ces interrogations à autrui.
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Qui disait que le cinéma, c'était faire faire de jolies choses à de jolies femmes ? Sophie Karthäuser (photo TCE/Alvaro Yanez) |
samedi 18 juin 2011
... à Londres, à Londres (ter)
Retour à Londres comme promis, avec cette fois quelques mots sur ce qui s'y passe en danse et en matière de concerts.
D'abord la danse, en l'occurrence pour un triple bill, un spectacle de trois ballets, réunis en l'occurrence par une sorte de parenté musicale, entre les Scènes de Ballet de Stravinsky, le concerto pour orgue de Poulenc et une énième version du Sacre du printemps.
Avant de commenter le spectacle proprement dit, je voudrais parler une minute de la salle, de ce Royal Opera House à la fois si aristocratique et si accessible.
D'abord la danse, en l'occurrence pour un triple bill, un spectacle de trois ballets, réunis en l'occurrence par une sorte de parenté musicale, entre les Scènes de Ballet de Stravinsky, le concerto pour orgue de Poulenc et une énième version du Sacre du printemps.
Avant de commenter le spectacle proprement dit, je voudrais parler une minute de la salle, de ce Royal Opera House à la fois si aristocratique et si accessible.
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Bienvenue chez la reine |

Mais au fond, de quoi ça parle ?
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Wagner
dimanche 12 juin 2011
... à Londres, à Londres... (bis)
Londres est une ville fatigante. Non seulement on passe son temps à affronter des couloirs de métro bondés, mais en plus on ne sait plus où donner de la tête tellement l'offre culturelle est débordante. En quelques jours, j'aurai réussi à voir deux opéras, un ballet, de la musique de chambre (dont, comme premier contact avec le sympathique Wigmore Hall et sa programmation foisonnante, un très mauvais récital de violon). Sans parler des musées, dont le Victoria and Albert qui est quand même un des plus épatants musées du monde (sans parler de son non moins épatant café) : si vous voulez visiter la toute nouvelle section Moyen Âge et Renaissance, ne vous pressez pas trop, ça ne prend que 3 ou 4 heures, à condition de ne pas trop traîner dans la partie Renaissance...
Mais foin de musées, on n'est pas là pour ça.
Je voulais comme d'habitude vous parler de plein de choses différentes - balletomanes, toutes mes excuses, mais je vais me contenter d'opéra pour cette fois-ci !
Mais foin de musées, on n'est pas là pour ça.
Je voulais comme d'habitude vous parler de plein de choses différentes - balletomanes, toutes mes excuses, mais je vais me contenter d'opéra pour cette fois-ci !

Mais au fond, de quoi ça parle ?
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jeudi 9 juin 2011
La révolte des tutus - Rain, et après ?
Ça y est, c'est fini : les 12 représentations de Rain d'Anne-Teresa de Keersmaeker à l'Opéra de Paris sont du passé, en attendant une probable reprise dans les années à venir. Je n'ai une qu'une seule fois le spectacle, à mon grand regret tant l'événement était d'importance : entrée au répertoire d'une chorégraphe essentielle, jusque là réticente à l'intégration de ses œuvres dans les troupes autres que la sienne. La photographie que cette représentation livre du ballet de l'Opéra de Paris aujourd'hui mérite qu'on s'y arrête.
dimanche 5 juin 2011
Tristan à Lyon : le triomphe de Kirill Petrenko
Pas de faux-semblants : la nouvelle production de Tristan de Wagner présentée par l’Opéra de Lyon en cette fin de saison a une qualité, et une seule. On pourra trouver que c’est bien peu ; pour moi c’est déjà formidable. Cette qualité, c’est tout simplement son chef, Kirill Petrenko, qui avait déjà travaillé à Lyon pour une trilogie Tchaikovski très remarquée (j’avais vu Eugène Onéguine, et déjà ce que j’entendais en provenance de la fosse m’avait fasciné). L’orchestre de l’Opéra de Lyon réagit admirablement à ses impulsions et mérite certainement sa part d’éloges ; mais vraiment, le vrai événement de la soirée est Kirill Petrenko lui-même.
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Acte II : une image assez typique de la production, statique et sans grandes idées |
mercredi 1 juin 2011
Beau temps fixe sur Wagner
Tristan et Isolde à Lyon, dans une mise en scène des Catalans de La Fura dels Baus et sous la direction de Kirill Petrenko ; Le Crépuscule des Dieux à Paris, par Günter Krämer et Philippe Jordan : deux premières très attendues vont avoir lieu ces jours-ci en France, et toutes deux, ce n'est pas un hasard, concernent des opéras de Wagner. Cela fait un petit moment que Wagner est au centre de l'attention du monde lyrique en France. Il suffit de comparer les deux dernières productions de Tristan à Bastille pour le voir : en 1998, j'avais pu avoir sans grand dommage une place étudiant en dernière minute (pour ce qui devait être l'une des plus grandes catastrophes récentes de l'Opéra) ; en 2005, la production de Bill Viola et Peter Sellars programmée par Gerard Mortier avait au contraire fait courir les foules, fait l'événément et rempli les salles à ras bord.
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