Au fond, qu'est-ce que j'attends d'un spectacle ? Que faut-il pour que j'aie le sentiment d'avoir bien employé ma soirée ? Bien sûr, une soirée parfaite, où tous les éléments concordent à niveau égal, c'est extraordinaire - mais ce serait mentir que de dire que je les recherche, ne serait-ce que parce qu'une telle recherche est vaine : tu crois la tenir, elle t'évite (ô soirées attendues avec trop d'impatience et qui ne peuvent que décevoir!), tu crois l'éviter, elle te tient... Et s'il fallait réduire la quantité (il est vrai quelque peu pharaonique) de spectacles que je vois chaque année en prétendant ne garder que les meilleurs, je suis sûr que je perdrais par la même occasion le meilleur, pour ne conserver que le moyen, le prévisible, le tout-venant.
dimanche 19 décembre 2010
mercredi 15 décembre 2010
Construisons le passé sur les débris de l'avenir
Je vais encore parler des prochaines saisons de l'Opéra de Paris, au cas où vous ne l'auriez pas compris ; accessoirement, je dois avouer que je suis très fier de mon titre, un peu de vanité d'auteur n'a jamais fait de mal à personne. Un bienveillant informateur aussi amoureux que moi de l'ampleur de vues de Nicolas Joel, son si brillant directeur m'avait déjà fait part de quelques pronostics sur la prochaine saison de la maison, que je vous invite à consulter (vous allez voir, c'est passionnant) ; mais comme il me donne aussi des informations sur les saisons suivantes et que je m'en voudrais de ne pas tuer le peu de suspense qui reste, voici un petit récapitulatif de ce qui adviendra, sachant que même dans les maisons bien tenues il arrive que des projets meurent en route, alors pensez dans une maison où la poussière règne en maître !
mercredi 8 décembre 2010
Pina Bausch et son Sacre, avant-goût d'un chef-d'oeuvre
Alors que le Ballet de l’Opéra de Paris s’apprête à reprendre le chef-d’œuvre de Pina Bausch, j’ai bien envie de vous en toucher quelques mots – si ça pouvait donner à quelques mélomanes réfractaires à la chose dansée l’idée de se faire une douce violence, ça serait déjà ça...
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Miteki Kudo, Wilfried Romoli dans Le Sacre (photo J. Moatti) |
mercredi 1 décembre 2010
David Afkham, Mariss Jansons : décembre à Paris ou le triomphe de l'orchestre
L'un est au début de sa carrière, l'autre au sommet : Paris accueille en ce mois de décembre deux chefs d'orchestre que je ne peux que vous conseiller d'aller entendre, même si, étant toujours en Allemagne, je ne pourrai assister à ces deux concerts.
Le petit nouveau, c'est David Afkham, qui sera demain soir (jeudi 2 décembre) au Théâtre des Champs-Élysées : j'en avais déjà parlé ici, à propos de son triomphal concert salzbourgeois, et j'avais été l'interviewer quelques semaines plus tard pour Resmusica. Le programme comprend un concerto de Prokofiev et surtout, comme à Salzbourg, la 10e symphonie de Chostakovitch (et rien que ça vaut le voyage), l'orchestre n'est que l'Orchestre national de France, mais le chef mérite votre attention. Même s'il a été son assistant au Gustav Mahler Jugendorchester, David Afkham n'a rien à voir avec un Gustavo Dudamel : sa direction n'est spectaculaire ni visuellement, ni pour une oreille superficielle. Son maître est Bernard Haitink : rigueur, concentation, musicalité plutôt que grands sentiments et grands gestes donc.
Le grand maître, c'est Mariss Jansons, qui vient dans les mêmes lieux le samedi 18, avec l'excellent Orchestre de la radio bavaroise : bien sûr, le public parisien, comme à peu près dans toutes les grandes villes musicales, a au moins 3 ou 4 fois par an l'occasion d'entendre la 4e symphonie de Mahler (on se souvient, pour Paris, de la très belle et très âpre interprétation de Pierre Boulez avec la Staatskapelle à Pleyel), mais c'est justement avec Jansons que ça vaut le coup de se déplacer, d'autant qu'il est aussi un des plus grands interprètes de Chostakovitch. Lui aussi est un chef pour qui la musique n'a pas besoin d'adjuvants sentimentaux ou théâtraux, avec une sorte de chaleur dans la communication qu'il établit avec les œuvres, avec ses musiciens et avec le public qui n'appartient qu'à lui. Sa santé, depuis assez longtemps, est fragile, et j'espère sincèrement que ses différents concerts du mois de décembre auront bien lieu ; il reste en tout cas (c'est en quelque sorte regrettable !) beaucoup de places, comme toujours. C'est étrange : le public parisien se précipite au concert d'Abbado en octobre dernier, malgré le prix prohibitif des places, mais ne daigne pas se déplacer pour un chef qui vous emmène exactement sur les mêmes sommets...
Encore une occasion de redire que, si Paris est devenu une voie de garage pour l'opéra, la programmation symphonique y est bien celle d'une capitale mondiale, avec un public qu'on n'aurait pas soupçonné si passionné d'orchestres il y a quelques années !
(Mariss Jansons sera aussi présent à la Salle Pleyel avec son autre orchestre, celui du Concertgebouw, le 14 février...)
PS : non, je n'ai pas vu Mathis der Maler... J'imagine très volontiers que ce spectacle ne doit guère avoir de mal à être le meilleur de la saison de l'Opéra, mais d'une part je n'ai pas de possibilité de le voir, d'autre part je n'estime pas plus que cela Hindemith, ni dans son versant moderniste, ni a fortiori dans son repli néo-classique, et je ne pense pas que du bien d'Olivier Py. Je fais voeu de tenter tout de même l'expérience dans le cas d'une reprise - si possible sans Mathias Goerne, un chanteur dont le succès m'a toujours stupéfait !
Abonnez-vous ! (vous pouvez aussi vous abonner par mail (case en haut à droite)
Le petit nouveau, c'est David Afkham, qui sera demain soir (jeudi 2 décembre) au Théâtre des Champs-Élysées : j'en avais déjà parlé ici, à propos de son triomphal concert salzbourgeois, et j'avais été l'interviewer quelques semaines plus tard pour Resmusica. Le programme comprend un concerto de Prokofiev et surtout, comme à Salzbourg, la 10e symphonie de Chostakovitch (et rien que ça vaut le voyage), l'orchestre n'est que l'Orchestre national de France, mais le chef mérite votre attention. Même s'il a été son assistant au Gustav Mahler Jugendorchester, David Afkham n'a rien à voir avec un Gustavo Dudamel : sa direction n'est spectaculaire ni visuellement, ni pour une oreille superficielle. Son maître est Bernard Haitink : rigueur, concentation, musicalité plutôt que grands sentiments et grands gestes donc.
Le grand maître, c'est Mariss Jansons, qui vient dans les mêmes lieux le samedi 18, avec l'excellent Orchestre de la radio bavaroise : bien sûr, le public parisien, comme à peu près dans toutes les grandes villes musicales, a au moins 3 ou 4 fois par an l'occasion d'entendre la 4e symphonie de Mahler (on se souvient, pour Paris, de la très belle et très âpre interprétation de Pierre Boulez avec la Staatskapelle à Pleyel), mais c'est justement avec Jansons que ça vaut le coup de se déplacer, d'autant qu'il est aussi un des plus grands interprètes de Chostakovitch. Lui aussi est un chef pour qui la musique n'a pas besoin d'adjuvants sentimentaux ou théâtraux, avec une sorte de chaleur dans la communication qu'il établit avec les œuvres, avec ses musiciens et avec le public qui n'appartient qu'à lui. Sa santé, depuis assez longtemps, est fragile, et j'espère sincèrement que ses différents concerts du mois de décembre auront bien lieu ; il reste en tout cas (c'est en quelque sorte regrettable !) beaucoup de places, comme toujours. C'est étrange : le public parisien se précipite au concert d'Abbado en octobre dernier, malgré le prix prohibitif des places, mais ne daigne pas se déplacer pour un chef qui vous emmène exactement sur les mêmes sommets...
Encore une occasion de redire que, si Paris est devenu une voie de garage pour l'opéra, la programmation symphonique y est bien celle d'une capitale mondiale, avec un public qu'on n'aurait pas soupçonné si passionné d'orchestres il y a quelques années !
(Mariss Jansons sera aussi présent à la Salle Pleyel avec son autre orchestre, celui du Concertgebouw, le 14 février...)
PS : non, je n'ai pas vu Mathis der Maler... J'imagine très volontiers que ce spectacle ne doit guère avoir de mal à être le meilleur de la saison de l'Opéra, mais d'une part je n'ai pas de possibilité de le voir, d'autre part je n'estime pas plus que cela Hindemith, ni dans son versant moderniste, ni a fortiori dans son repli néo-classique, et je ne pense pas que du bien d'Olivier Py. Je fais voeu de tenter tout de même l'expérience dans le cas d'une reprise - si possible sans Mathias Goerne, un chanteur dont le succès m'a toujours stupéfait !

lundi 29 novembre 2010
Trois chanteuses d'aujourd'hui
L’âge d’or du chant ? Mais c’est aujourd’hui, bien sûr, quelle question ! En tout cas pas moins qu'hier, mais sans doute pas plus que demain. Oh, bien sûr, il y en aura pour avoir la nostalgie où le répertoire opératique se limitait au grand répertoire italien de Bellini à Puccini, mais ceux-là passent à côté de tellement de choses ! Et voilà que l’envie me prend de vous parler de trois dames, trois sopranos que j’ai la chance de rencontrer en ce mois de novembre. Aucune des trois n’est une star, mais aucune n’est une inconnue ; je ne prétends pas qu’elles sont les « meilleures » de quelque catégorie que ce soit : ce sont simplement de merveilleuses artistes. Deux d’entre elles ont beaucoup chanté à Paris ces dernières années, la troisième pas assez.
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Angela Denoke en Salomé à l'Opéra de Munich : inoubliable |
mercredi 24 novembre 2010
Metteurs en scène : deux morts
Jürgen Gosch : un nom à peine connu en France, entre autres parce qu'il n'a jamais travaillé à l'opéra, mais un des metteurs en scène les plus connus en Allemagne, les plus respectés, bien que le scandale ne l'ait pas épargné. Il est mort en juin 2009, quelques jours avant le début des répétitions des Bacchantes d'Euripide qu'il devait monter au Festival de Salzbourg. Un an et demi après son décès, près de trois ans après la première du spectacle, j'ai pu découvrir son travail grâce à Oncle Vania, qu'il avait monté au (très agréable) Deutsches Theater de Berlin. Et tout à coup, on redécouvre ce que veut dire "direction d'acteurs" : il ne s'agit pas simplement de faire bouger de façon à peu près vraisemblable des marionnettes bien élevées, il s'agit de faire qu'un simple geste bouleverse et dise ce qu'aucun texte ne dira jamais. Gosch ne se préoccupe pas de réalisme : le décor (ci-dessous) n'est qu'un espace de jeu, qui plus est dénué de profondeur, dont les acteurs ne sortent jamais (ils se plaquent contre les parois latérales quand ils n'ont pas à jouer) ; il ne se préoccupe pas plus de créer l'agitation permanente qu'on prend trop souvent pour du théâtre (Olivier Py...) ; mais par la précision diabolique de son travail, par les petits éléments de distanciation et d'humour, naît un frémissement de vie qui bouleverse.
Et je n'ai pu m'empêcher de penser à une situation similaire, il y a plus de 10 ans de cela : on jouait au théâtre de l'Odéon Arlequin serviteur de deux maîtres de Goldoni, en dialecte vénitien sans surtitres ; là aussi, le metteur en scène venait de mourir quelques mois auparavant : c'était Giorgio Strehler. Et je me souviendrai toujours du moment, à la fin du spectacle, où Arlequin, lors des saluts, ôtait son masque pour nous laisser en tête à tête avec l'acteur Ferruccio Soleri, lui à qui Strehler disait : "C'est extraordinaire, plus tu vieillis et plus ton Arlequin rajeunit". Et dans le visage de cet homme qui jouait le rôle depuis 25 ans, qui avait lors de ces représentations près de 70 ans, mais qui avait joué un Arlequin bondissant, insaisissable, qui incarnait en quelque sorte le bonheur de la vie qu'on n'arrive jamais à capturer, dans le visage de ce vieil acteur soudain révélé, on ne pouvait s'empêcher de lire la tristesse du deuil. Strehler avait travaillé maintes fois son spectacle, qui avait pris au fil des décennies bien des visages : dans cette ultime version, une sorte d'abstraction mélancolique était venue gommer la vie bouillonnante, et volontiers bruyante, de la commedia dell'arte. Il reste, heureusement, de nombreuses vidéos de son travail, malheureusement peu diffusées : là est le vrai Strehler, méfiez-vous des imitations.
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Le Deutsches Theater avec le décor d'Oncle Vania (photo Musicasola) |
Et je n'ai pu m'empêcher de penser à une situation similaire, il y a plus de 10 ans de cela : on jouait au théâtre de l'Odéon Arlequin serviteur de deux maîtres de Goldoni, en dialecte vénitien sans surtitres ; là aussi, le metteur en scène venait de mourir quelques mois auparavant : c'était Giorgio Strehler. Et je me souviendrai toujours du moment, à la fin du spectacle, où Arlequin, lors des saluts, ôtait son masque pour nous laisser en tête à tête avec l'acteur Ferruccio Soleri, lui à qui Strehler disait : "C'est extraordinaire, plus tu vieillis et plus ton Arlequin rajeunit". Et dans le visage de cet homme qui jouait le rôle depuis 25 ans, qui avait lors de ces représentations près de 70 ans, mais qui avait joué un Arlequin bondissant, insaisissable, qui incarnait en quelque sorte le bonheur de la vie qu'on n'arrive jamais à capturer, dans le visage de ce vieil acteur soudain révélé, on ne pouvait s'empêcher de lire la tristesse du deuil. Strehler avait travaillé maintes fois son spectacle, qui avait pris au fil des décennies bien des visages : dans cette ultime version, une sorte d'abstraction mélancolique était venue gommer la vie bouillonnante, et volontiers bruyante, de la commedia dell'arte. Il reste, heureusement, de nombreuses vidéos de son travail, malheureusement peu diffusées : là est le vrai Strehler, méfiez-vous des imitations.

samedi 20 novembre 2010
Berlin, Munich - et Metz encore
En attendant un message un peu plus détaillé (eh oui, c'est parfois difficile d'aller au spectacle ET d'écrire un blog...), quelques liens vers mes dernières critiques pour Resmusica.
Tout d'abord la plus ancienne : presque un mois, une éternité ! Cette Rusalka munichoise, mise en scène par Martin Kusej, je voulais vous en parler plus en détail ici, entrer dans les détails qui ont fait que cette mise en scène ne m'a pas convaincu - et puis finalement, disons-le, le spectacle ne me paraît pas assez intéressant pour justifier un traitement détaillé, surtout en comparaison du spectacle de Jossi Wieler et Sergio Morabito à Salzbourg, dont je vous avais amplement parlé à l'époque : ce spectacle magnifique n'a été ni filmé, ni repris, et ne le sera certainement jamais, ce qui est bien triste. Ce qui m'a à vrai dire le plus agacé, c'est de voir à quel point la critique (officielle et spontanée) s'est partagée selon des clivages trop prévisibles : comme si les amateurs de mises en scène moderne n'étaient pas capables de faire la différence entre une bonne mise en scène moderne et un moderne ratage.
Beaucoup plus intéressant, mais aussi beaucoup plus discret : L'enlèvement au Sérail à Berlin, dans la mise en scène très épurée de Michael Thalheimer. Une mise en scène très moderne pour le coup, mais en toute discrétion. Vraiment, une grande émotion, avec une merveilleuse Christine Schäfer.
Et enfin, sans mise en scène, un beau récital Schumann de Roman Trekel, remplaçant Thomas Quasthoff, et l'accompagnement d'abord erratique, puis soudainement inspiré et magnifique de Daniel Barenboim, qui rappelle soudain qui il est.
Ces deux spectacles avaient lieu dans le Schiller-Theater, qui sert de salle de remplacement pour la Staatsoper unter den Linden, fermée pour plusieurs années pour travaux : un théâtre moderne, (re)construit après la guerre à quelques pas du Deutsche Oper, assez petit pour qui a l'habitude de Munich ou des opéras de Paris, et donc assez intime : impression agréable, clarté, lumière, proximité de la scène...
Il y a encore deux spectacles berlinois dont je veux absolument vous parler : patience, patience... En attendant, je reviens sur le message que j'avais écrit sur l'Opéra de Metz : le débat a amplement rebondi, et je vous invite à lire non seulement le message, mais aussi et surtout les différents commentaires, dont celui de l'ancien directeur de la maison Laurence Dale, que je remercie. L'ensemble forme un dossier qui n'est pas sans intérêt sur l'identité et les missions des maisons d'opéra de province, je trouve...
Tout d'abord la plus ancienne : presque un mois, une éternité ! Cette Rusalka munichoise, mise en scène par Martin Kusej, je voulais vous en parler plus en détail ici, entrer dans les détails qui ont fait que cette mise en scène ne m'a pas convaincu - et puis finalement, disons-le, le spectacle ne me paraît pas assez intéressant pour justifier un traitement détaillé, surtout en comparaison du spectacle de Jossi Wieler et Sergio Morabito à Salzbourg, dont je vous avais amplement parlé à l'époque : ce spectacle magnifique n'a été ni filmé, ni repris, et ne le sera certainement jamais, ce qui est bien triste. Ce qui m'a à vrai dire le plus agacé, c'est de voir à quel point la critique (officielle et spontanée) s'est partagée selon des clivages trop prévisibles : comme si les amateurs de mises en scène moderne n'étaient pas capables de faire la différence entre une bonne mise en scène moderne et un moderne ratage.
Beaucoup plus intéressant, mais aussi beaucoup plus discret : L'enlèvement au Sérail à Berlin, dans la mise en scène très épurée de Michael Thalheimer. Une mise en scène très moderne pour le coup, mais en toute discrétion. Vraiment, une grande émotion, avec une merveilleuse Christine Schäfer.
Et enfin, sans mise en scène, un beau récital Schumann de Roman Trekel, remplaçant Thomas Quasthoff, et l'accompagnement d'abord erratique, puis soudainement inspiré et magnifique de Daniel Barenboim, qui rappelle soudain qui il est.
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Le Schiller-Theater à la fin des travaux de cet été (Photo Thomas Bartilla) |
Ces deux spectacles avaient lieu dans le Schiller-Theater, qui sert de salle de remplacement pour la Staatsoper unter den Linden, fermée pour plusieurs années pour travaux : un théâtre moderne, (re)construit après la guerre à quelques pas du Deutsche Oper, assez petit pour qui a l'habitude de Munich ou des opéras de Paris, et donc assez intime : impression agréable, clarté, lumière, proximité de la scène...
Il y a encore deux spectacles berlinois dont je veux absolument vous parler : patience, patience... En attendant, je reviens sur le message que j'avais écrit sur l'Opéra de Metz : le débat a amplement rebondi, et je vous invite à lire non seulement le message, mais aussi et surtout les différents commentaires, dont celui de l'ancien directeur de la maison Laurence Dale, que je remercie. L'ensemble forme un dossier qui n'est pas sans intérêt sur l'identité et les missions des maisons d'opéra de province, je trouve...
vendredi 12 novembre 2010
Opéra de Metz, un nouveau début ?
C'est une vieille histoire : en Lorraine, comme du reste souvent dans les régions de France,les responsabilités sont partagées : si vous habitez Metz, vous êtes priés d'aimer les concerts (avec l'Arsenal et l'excellent Orchestre National de Lorraine, actuellement confié à l'également excellent Jacques Mercier) ; si vous habitez Nancy, vous avez intérêt à aimer l'opéra ou le théâtre (pour la danse, vous avez le choix entre les deux villes).
Cependant, il n'en demeure pas moins que Metz dispose aussi d'un opéra : on en avait parlé, y compris ici, de la suppression projetée des subventions d'État pour quelques petites maisons d'opéra de ce type.
Cependant, il n'en demeure pas moins que Metz dispose aussi d'un opéra : on en avait parlé, y compris ici, de la suppression projetée des subventions d'État pour quelques petites maisons d'opéra de ce type.
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